Jusqu’à présent, les véhicules préférés des adolescents et des jeunes adultes sans permis étaient incontestablement les scooters et les mobylettes. Aujourd’hui, un nouveau moyen de locomotion (pas si nouveau au final !) gagne en popularité et se démocratise chez les jeunes : la voiture sans permis. Les voitures sans permis sont pratiques, passe-partout, et offrent une liberté tant désirée à tous ceux qui n’ont pas encore atteint la majorité. Mais au fait, à partir de quel âge peut-on conduire une voiture sans permis ?

Comme les scooters, les voitures sans permis sont accessibles aux jeunes conducteurs à partir de l’âge de 14 ans. Cependant, il faudra remplir certaines obligations. D’abord, si le futur conducteur est né après le 1 janvier 1988, il devra posséder soit le BSR (Brevet de Sécurité Routière), soit un permis AM. Le permis AM, qui remplace le BSR, comprend une partie théorique et une partie pratique de 8h. Pour les conducteurs nés avant le 31 décembre 1987, aucun permis n’est nécessaire.

Cependant, un jeune conducteur de 14 ans ne pourra conduire qu’une voiturette légère de 2 places. Les voitures sans permis plus lourde, qui peuvent accueillir 4 passagers, ne sont accessibles qu’à des conducteurs âgés de 16 ans ou plus. Cette différence de puissance et de poids régit également les scooters et les motocyclettes. Plus le véhicule est lourd et puissant, plus l’âge légal de conduite est tardif.

On rappellera que le permis B qui permet de conduire une voiture « normale » se passe à partir de 18 ans pour les titulaires du Code de la Route.

Les voitures sans permis sont autorisées sur toutes les routes, sauf sur les autoroutes. Leur vitesse maximale est de l’ordre de 45km/h pour les VSP 2 places et 85km/h pour les VSP 4 places. Bien évidemment la conduite d’une voiture sans permis est règlementée, comme pour tous les autres véhicules, par le Code de la Route.

Les VSP sont d’excellentes alternatives aux scooters et aux mobylettes. Elles sont plus sûres, permettent de transporter un ou des copains, et protègent le conducteur en cas d’intempéries. Autant d’arguments qui séduisent les jeunes conducteurs, et leurs parents !